blogit.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

lafrancaisehandball

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGIT

Bienvenue sur le blog du club de handball de Lafrançaise  Je vous ferai découvrir ici la vie de ce club jeune et dynamiq

Bienvenue sur le blog du club de handball de Lafrançaise Je vous ferai découvrir ici la vie de ce club jeune et dynamique

Blog dans la catégorie :
Sport

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

lafrancaisehandball

LES J.O. 2008

La fierté retrouvée

Un final en fanfare. Battue par les Chinoises en phase de poules, l'équipe de France avait à coeur de prendre sa revanche pour arracher la 5e place du tournoi olympique. C'est chose faite avec une rencontre totalement maîtrisée pour un succès 31-23. Pecqueux-Rolland, Wendling, Nicolas et Cano peuvent partir la tête haute.

Valérie Nicolas a encore été énorme. (Reuters)
Valérie Nicolas a encore été énorme. (Reuters)
Les regrets sont éternels. L'équipe de France a néanmoins trouvé de solides arguments pour les atténuer très sérieusement. Si le revers concédé en quart de finale face aux Russes restera forcément comme l'un des moments forts pour les Françaises, leur fin de parcours réussi leur permet de repartir de Chine la tête haute et le coeur un peu plus léger. Après avoir pris une première revanche face aux Roumaines, les filles d'Olivier Krumbholz ont remis ça samedi face à l'hôte chinois à l'occasion du match pour la cinquième place.

Cette ultime joute olympique avait forcément un goût très particulier. D'abord parce lors de la défaite enregistrée en phase de poules contre ces mêmes Chinoises, les Françaises avaient affiché leur plus mauvais visage et ce depuis de longues années (cela leur avait sans doute permis de rebondir et donc de réaliser un match superbe contre la Russie) et puis parce qu'il s'agissait du dernier match d'un quatuor exceptionnel. Véronique Pecqueux-Rolland, Isabelle Wendling, Valérie Nicolas et Stéphanie Cano terminent donc leur aventure en bleu sur une très belle note.

Du coeur, du courage et du talent

D'entrée de jeu, les Françaises ont su mettre les Chinoises sous l'éteignoir. Dans une salle chauffée à blanc, elles ont rapidement pris les devants pour mener 3-0 et dicter leur loi à un adversaire courageux mais limité. D'autant que face à elles, les Chinoises ont retrouvé une Valérie Nicolas une nouvelle fois été exceptionnelle (17 arrêts). La gardienne tricolore, qui ira distiller prochainement son talent en Nationale 2 à l'ASPTT Nice (équivalent de la 4e division), pourra se targuer de s'en aller au sommet de son art.

Libérées, les Tricolores ont su réaliser quelques jolis mouvements comme ce kung-fu initié par Herbrecht et conclu par Tervel (6 buts au total) ou ces combinaisons pour une Pecqueux-Rolland qui a inscrit le dernier but avant la pause (15-10). A ce moment, les Françaises avaient déjà creusé un écart suffisant pour gérer leur avance et s'amuser au cours d'une seconde période qui leur aura permis de prouver que le match de poules n'était qu'un accident bête. Une gestion active pour un succès final 31-23. Cinquième des Jeux Olympiques, la formation d'Olivier Krumbholz a rempli son contrat. A défaut de médailles, les Françaises auront prouvé qu'elles ont du coeur, du courage et du talent.

 

les Français champions olympiques

 

Handball (H) : Face à l'Islande, les Bleus font le brise-glace

Handball (H) : Face à l'Islande, les Bleus font le brise-glace
Photo: Xinhuanet

Beijing, le 24 août-A quelques heures de la cérémonie de clôture, l'armada bleue de Claude Onesta a achevé son périple dans l'invincibilité en venant à bout de l'équipe d'Islande sur le résultat de 28 buts à 23.

Après une entame laborieuse où les buts passent au compte-gouttes, les Français, tout en grâce et en souplesse face à un adversaire qui joue surtout la carte de la force, appuient sur l'accélérateur et multiplient les attaques gagnantes, telles le superbe doublé de Cédric Burdet, qui donne trois longueurs d'avance aux Bleus : 7-4. Résultat : la France mène à la marque par 15-10 à la fin de la première mi-temps.

Handball (H) : Face à l'Islande, les Bleus font le brise-glace
Photo: Xinhuanet

Dans la deuxième mi-temps, les Islandais se ressaisissent et inquiètent un moment les Tricolores, mais ceux-ci compensent les faiblesses du gardien par une pluie de buts et la partie s'achève sur la victoire de la France, enfin titrée dans un sport collectif à cette olympiade. Le compteur marque désormais 40 médailles pour la patrie de Coubertin, dont sept médailles d'or.

Les handballeurs français avaient été médaille de bronze à Barcelone en 1992. C'est du bronze dont se contentera d'ailleurs l'Espagne à Beijing...

 

une équipe en or

Favorite du tournoi, l'équipe de France aura donc assumé son statut tout au long de la quinzaine olympique. Encore impressionnants de facilité en finale face à l'Islande lors du dernier jour des 26e JO, les « Experts » auront survolé les débats lors de l'ultime journée au point de ne pas perdre un seul de leur huit matches à Pékin. La génération dorée des Karabatic, Narcisse et autres Abalo est bel et bien arrivée à maturité.

Les 15 Français posent pour l'éternité à Pékin. (Reuters) Les 15 Français posent pour l'éternité à Pékin. (Reuters)
"Le rêve d'une vie", comme l'explique Nikola Karabatic. Dimanche, à Pékin, les Français ont décroché leur Graal en se parant du seul grand titre international qui manquait encore au handball tricolore. Si les Bleus ont connu deux titres mondiaux (1995 et 2001) et un sacre européen (2006) depuis que les « Bronzés » ont prouvé à la terre entière lors des Jeux de Barcelone en 1992 que le handball se jouait aussi dans l'Hexagone, jamais une équipe française n'avait réussi à remonter sur un podium olympique. Ces Bleus-là, les « Experts », l'ont donc fait en prenant place sur la plus haute marche, le jour de la clôture des 26e JO de l'histoire. Un succès mérité tant la génération présente en Chine regorge de joueurs de talents qui savent se mettre au service du collectif chaque fois que l'occasion de porter haut les couleurs de leur pays leur est offerte.

La joie de cette bande de copains au coup de sifflet final ce dimanche explique à elle seule les valeurs véhiculées par ces quinze hommes en bleu, auxquels il ne faut pas oublier d'ajouter ceux qui ont participé de près ou de loin à la préparation et bien sûr le staff dirigé d'une main de maître par Claude Onesta qui avait su, il y a six ans, prendre le relais de son illustre prédécesseur Daniel Constantini avec la réussite qu'on connaît. Venue à Pékin avec l'objectif minimum de ramener une médaille, cette équipe de France, qui n'avait pas manqué un seul dernier carré depuis son échec d'Athènes, a répondu présent, mettant fin au mal récurent qui avait frappé les favoris français depuis le début des Jeux. "Tout le monde attendait que l'on soit champions olympiques, on a réussi à le faire", martelait Jérôme Fernandez sur le plateau de Canal+, le bras droit dans le plâtre, mauvais souvenir du premier match face aux Croates, mais la médaille d'or autour du cou.

Karabatic: "Ce titre est mérité"

Pour conquérir ce métal si prisé, les partenaires d'Olivier Girault ont réalisé deux semaines parfaites, récitant le plus souvent un handball proche de la perfection. Avec des leaders interchangeables, une défense toujours aussi solide orchestrée par Thierry Omeyer et Didier Dinart, et un état d'esprit irréprochable, les Bleus auront survolé les débats, prenant deux fois le dessus sur la Croatie tenante du titre, sur l'Espagne, la Russie et l'Islande, balayée en finale pour achever le chef-d'oeuvre. Seule la Pologne, lors du dernier match de poules sans enjeu, aura pu éviter la défaite, sans pour autant faire tomber ces Bleus. "Ce titre est mérité car nous avons réussi à développer notre jeu, à produire un super handball sur ces Jeux Olympiques", explique Nikola Karabatic. Cédric Burdet, blessé au dos en début de compétition avant de revivre en demie, puis en finale, n'en disait pas plus. "C'est l'histoire d'un groupe exceptionnel, cette équipe vit. C'est le couronnement de nombreuses années de travail."

Comme d'autres, l'arrière montpelliérain, dont la première sélection remonte à 1997, n'est pas loin d'arriver en bout de course avec cette équipe qui lui a apporté tant de joies, de souffrances aussi parfois. Olivier Girault est, jusqu'alors, le seul à avoir déjà annoncé qu'il se retirerait, lui qui coachera son équipe de coeur, le Paris Handball, la saison prochaine. Le capitaine, qui appartient lui aussi au groupe France depuis plus d'une décennie, ne s'inquiète pas pour l'avenir de cette sélection. "Cette équipe a encore beaucoup de choses à gagner", prédit-il. Certains des cadres d'aujourd'hui, Nikola Karabatic, Daniel Narcisse, Luc Abalo, Michaël Guigou, ont encore l'avenir devant eux, ce qui promet encore de bien belles années au handball français. En attendant, les « Experts » sont allés au bout "d'une belle aventure" comme se plaît à répéter Claude Onesta. Champions olympiques, ils le sont et le resteront toute leur vie. Le rêve est bien devenu réalité.

 

 

 

28 aout 2008

 

 

Minibluff the card game

Hotels