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LES J.O. 2008
La claque roumaine
Handball - Pékin 2008
Un de chute pour l'équipe de France féminine face à la Roumanie (34-26). Une lourde défaite après deux premières victoires encourageantes. Même si la qualification en quart de finale est assurée, les Bleues devront se reprendre face à la Norvège vendredi.
JEUX OLYMPIQUES PEKIN 2008 - Handball Premier tour dames
FRANCE - ROUMANIE: 26-34
> LE FILM DU MATCH
Il y a des jours comme ça où rien ne va. Déjà timides lors de leurs deux premières confrontations, qui leur ont pourtant donné la qualification pour les 1/4 de finale, les filles d'Olivier Krumbholz ont montré leurs limites mercredi, face à la coriace équipe de Roumanie. Un score de 34 à 26 lourd de conséquences pour Véronique Pecqueux-Rolland et les siennes qui devront rapidement se remettre en question.
Car mercredi, les Françaises ont fait preuve de beaucoup trop de lacunes pour tenir la distance face à une potentielle médaillée. Tenaces, bien en place et rapides en contre, les Roumaines, qui les avaient déjà battues lors du Mondial en France en décembre dernier, n'ont jamais laissé transparaitre de faille dans leur système de jeu et ont rapidement pris les commandes du match (dès la 10e minute de jeu), sans jamais être inquiété.
Et maintenant : la Norvège
Pourtant, l'entame de match des Bleues laissait présager une conclusion heureuse à cette rencontre. Valérie Nicolas paraissait impériale dans les buts, arrêtant deux penalties consécutifs avant que Lacrabère et Birsan ne donnent des ailes à l'attaque française. Mais face au réalisme roumain, les Tricolores ont rapidement baissé les bras. Ramona Maier (11 buts sur 15) a mené la vie dure à la défense sur son côté droit, trouvant en permanence l'ouverture face à Tervel, étonnamment passive.
"Je ne veux pas terminer à la 4e place du groupe, pour éviter à tout prix la Russie," mettait en garde le sélectionneur des Bleues cette semaine. Avec cette première défaite, la France n'a plus le choix et doit remporter son prochain match pour espérer terminer dans les premières places du groupe. Mais les Françaises le savent. La mission de vendredi sera très difficile, face à un adversaire de taille, la Norvège, championne d'Europe en titre. Seul réconfort du jour : Camille Ayglon, touchée au visage contre l'Angola samedi et qui souffrait d'un trait de fracture au nez, qui a bien récupéré et devrait reprendre sa place dans le groupe au prochain match.
LA DÉCLA : Stéphanie Cano (capitaine française):
"On a complètement dévissé. On a la chance de pouvoir faire un mauvais match et d'être quand même qualifié pour les quarts. Mais si on veut faire une médaille, on ne peut pas se permettre de descendre aussi bas dans le niveau de performance. Il y a des gens qui n'arrivent pas à se lâcher. Il faut que tout le monde trouve les clés de sa propre maison. Quand on essaie tout les systèmes et qu'on se fait transpercer de tous les côtés, on sent très bien que ce n'est pas un problème de handball mais un problème psychologique, de mentalité, d'orgueil. Il n'y a pas eu de révolte."
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LES J.O. 2008
Beijing, le 16 août—L'équipe de handball de France a remporté cet après-midi à Beijing une très belle victoire sur l'Espagne en préliminaires de la poule A. Le résultat final est de 28 buts à 21.
Les Espagnols ont eu du mal à entrer dans le match, et c'est en fin de compte leur mauvaise performance en première mi-temps (16-10) qui leur coûte la victoire, malgré une très belle remontée durant la seconde partie du match (12-11).
Bertrand Gille et Nicolas Karabatic ont marqué le plus de buts : 6 et 5 respectivement. Romero et Malmagro ont été les meilleurs buteurs espagnols avec 3 tirs réussis chacun.
La France arrive désormais en tête de sa poule avec huit points. Elle a jusqu'à présent gagné toutes ses rencontres et n'a plus qu'un match de poule à jouer : ce sera lundi contre la Pologne, troisième équipe de la poule A avec 6 points et vaincue une fois seulement, par l'Espagne (29-30).
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LES J.O. 2008
Beijing, le 17 août--Grâce au match nul du Kazakhstan contre l'Angola (24-24), les Bleues étaient assurées de disputer les quarts de finale du tournoi olympique. L'équipe de France féminine de handball a cependant été battue cet après-midi par la Chine (18-21). Elle se retrouve dès lors à la quatrième place du groupe A.
Les handballeuses françaises risquent maintenant de devoir jouer contre les Russes, qui sont les championnes du monde en titre. Autant dire que les perspectives de médaille des Tricolores se rétrécissent à vue d'œil.
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LES J.O. 2008
Malgré le nul concédé face à la Pologne (30-30) lundi, l'équipe de France masculine termine la première phase du tournoi olympique en tête de son groupe. Les hommes de Claude Onesta affronteront en quarts de finale la Russie, mercredi.

FRANCE - POLOGNE: 30-30
Comme l'équipe de France féminine, les Bleus affronteront la Russie en quart de finale mercredi. Mais la comparaison s'arrête là. Contrairement aux filles d'Olivier Krumbholz, les "experts" ont séduit et terminé premiers de leur groupe après le match nul (30-30) décroché de justesse face à la Pologne lundi. Plus que jamais favoris, les Bleus restent ainsi invaincus (quatre victoires et un nul) et peuvent, grâce à leur bonne dynamique, attaquer les quarts de finale avec sérénité.
Aux anges, le sélectionneur Claude Onesta a obtenu ce qu'il voulait : que ses protégés gardent la tête sur les épaules après la démonstration proposée face à l'Espagne (28-21) ce week-end. Pourtant, l'entame de match face à la Pologne laissait présager le pire pour l'équipe de France. Ultra-dominés, incapables de créer le danger deux fois de suite, les "experts" sont rentrés aux vestiaires tête basse (13-16), bougés par des Polonais efficaces. Méconnaissables ces Bleus. Etait-ce par souci de calcul pour éviter la Russie en quart de finale ou par suffisance ? Nikola Karabatic a rapidement mis fin aux suppositions.
Les champions du monde éliminés
Survolté, le meilleur joueur du monde a relancé à lui seul l'équipe de France en seconde période, rappelant à tous que les calculs n'étaient pas permis. Huit buts au total pour Karabatic, élu logiquement meilleur marqueur des Bleus en fin de rencontre. Une performance qui a donné des ailes à ses deux coéquipiers Daniel Narcisse (5/13) et Luc Abalo (4/7), principaux acteurs de la remontée au score des Tricolores. La France, qui est repassée en tête au quart d'heure de jeu, s'est ensuite lancée dans un duel effréné avec la Pologne jusqu'au coup de sifflet final.
L'égalisation à dix secondes de la fin n'a rien changé (30-30). Le nul a permis à la France de finir première du groupe avec neuf points, devant la Pologne (7pts), la Croatie (6pts) et l'Espagne (6pts). Le Brésil et la Chine sont éliminés. Dans l'autre groupe, la Corée a pris la première place (6pts) à la différence de but devant le Danemark et l'Islande. La Russie, prochain adversaire des Bleus, est 4e. A la surprise générale, l'Allemagne, championne du monde en titre, termine 5e et se retrouve éliminée de la compétition, tout comme l'Egypte (6e).
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LES J.O. 2008
Pékin 2008 - Si proches, si loin
L'équipe de France s'est inclinée face à la Russie (32-31) en quart de finale du tournoi féminin après une double prolongation. Avec une Valérie Nicolas en état de grâce devant sa cage, Sophie Herbrecht et ses coéquipières sont passées proches de l'exploit.

A quoi tient une médaille, une place pour un dernier carré des jeux Olympiques ? A pas grand chose quand on voit le Russie-France de ces quarts de finale du tournoi féminin. Après un premier tour au cours duquel elle a montré un visage emprunté et particulièrement décevant, notamment face aux grosses cylindrées qu'étaient la Roumanie et la Norvège, la France jouait son destin face à la Russie, tout simplement championne du monde en titre. Et c'est souvent dos au mur que les Bleues se sont sublimées pour faire douter pendant toute la partie Irina Bliznova et ses coéquipières. La défense française s'est, en effet, avérée être la clé de voûte du départ canon des joueuses d'Olivier Krumbholz en étendant leur toile jusqu'à en écoeurer le sélectionneur russe, obliger de passer un savon à ses joueuses à chaque temps mort.
Mais il a manqué un petit plus, une certaine capacité à se montrer décisif comme ne l'a pu l'être Sophie Herbrecht, plutôt passeuse que scoreuse, ou Alexandra Lacrabère dans le money-time de la deuxième prolongation alors que les deux équipes étaient à égalité. Mais pour le sélectionneur Olivier Krumbholz, le problème venait d'ailleurs. "Je pense qu'il y a eu un gros problème d'arbitrage. On savait que nos amis n'avaient pas le niveau pour officier sur un match d'un tel enjeu. C'est un peu de sport mais aussi de la magouille. Les filles sont allées au bout d'elles-mêmes. Ce que je retiens, c'est qu'elles ont été extraordinaires", analysait-il amer, à la fin de la partie.
Un manque de lucidité
Pourtant, les arrières de l'équipe de France se sont montrées très inspirées en trouvant la voie grâce à quelques pertes de balles adverses mais surtout les arrêts répétés de Valérie Nicolas. La gardienne emblématique de l'équipe de France, qui a annoncé sa retraite internationale définitive avant les Jeux, était de nouveau présente au rendez-vous, au jour J. Celle qui rejoindra le modeste club de Nice, la saison prochaine, est pour beaucoup dans l'avancée de son équipe au tableau d'affichage en réalisant de nombreux heureux arrêts, notamment sur jets de sept mètres.
Si bien que Kamto permettait même à la sirène de mener de quatre buts (16-12). Une belle marge d'avance presque inespérée avant le match mais Vite rejointes au milieu de la deuxième période, l'étonnante Mariama Signate (7 buts sur 9 tentatives) et ses partenaires verront leur verrou sauter sous les coups de butoir de la décisive Ekaterina Andryushina pour devoir jouer une prolongation. Sur le fil du rasoir, les Bleues parvenait à tenir le choc grâce aux nouvelles parades lumineuses de Nicolas (21 arrêts sur 52 tirs).
Combatives et très dures en défense, l'expérimentée Isabelle Wendling en a été un exemple criant, Olivier Krumbholz pensait bien voir ses joueuses tirer le gros lot sur deux ou trois ballons de contre joués rapidement en fin de partie mais il n'en fut rien. Nicolas, elle, était inconsolable pour sa dernière aventure avec ce maillot qui lui a tant apporté: "(en larmes) C'est bizarre. On est passé du tout au tout. On a surtout retrouvé nos vraies valeurs et on les a beaucoup fait douter. C'est dommage mais pour moi quoi qu'il arrive, c'est la fin." La fin d'une époque, des Wendling, Pecqueux et Rolland. On aurait voulu d'autres adieux pour elles.
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